La Presse
La Presse remplit une fonction sociale et politique. On ne peut l'abandonner aux premiers venus. Elle est soumise au régime corporatif. Ses membres devront fournir les garanties nécessaires d'honorabilité et de capacité professionnelles. Les délits commis par eux dans l'exercice de leur fonction relèveront du droit commun et la peine sera proportionnée au tirage du périodique dans lequel ils les auront commis.
Les pages qui précèdent sont une réponse à ceux qui nous demandent un programme d'études sociales et politiques. Il est conforme aux enseignements traditionnels des maîtres les plus autorisés de l'école royaliste et aux directions données tour à tour par M. le Comte de Chambord, M. le Comte de Paris et M. le Duc d'Orléans, à ceux qui gardent fidèlement avec eux les principes de la monarchie française. En le prenant polir base de leurs travaux personnels, les jeunes hommes, qui ont la noble ambition de se consacrer au service de leur pays sous les formes multiples de l'action politique et de l'action sociale, auront chance de faire oeuvre utile. Voyant la cause des maux dont la France pâtit, ils en connaîtront le remède, qui est dans le retour intelligent à la constitution politique et aux institutions sociales détruites par les révolutionnaires. La France, du jour où on les lui aurait rendues, se retrouverait elle même la fille aînée de l'Église, le royaume très chrétien.
Travailler à lui rendre sa tradition, c'est préparer à l'Église, la sainte liberté dont elle a besoin pour conduire les âmes à leur fin surnaturelle.