Top articles
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faux prophète
Jean-Jacques « faux prophète » Henri Guillemin 1 a repris dans la Gazette de Lausanne 2 sa violente offensive en faveur de Rousseau. Il m'a mis en cause deux fois. La première m'a laissé silencieux, pensant qu'il valait mieux, en ce moment, que deux Français...
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Politique d'abord !
Rectifions sans trêve l'erreur qu'on fait sur nos doctrines. On croit que la Monarchie est considérée par nous comme le « couronnement » (une espèce de toit ou de dôme !) donné à l'édifice politique français. Cela a été enseigné parfois chez nos aînés...
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Le bienfait de l'hérédité monarchique
L'hérédité souveraine est un bien en soi : sans égard à la personne de l'héritier, cette façon de succéder anéantit la querelle, fonde la paix, maintient uni ce que disperse la compétition; la plus simple de toutes, elle roule toute seule, comme dit Bossuet,...
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La démocratie est antinaturelle
La nature dit que les hommes naissent et croissent en famille, qu'ils sont père, frères, enfants, que les sentiments publics ne peuvent pas ne pas être pénétrés profondément par les sentiments domestiques : légiférer dans l'État comme s'il n'y avait ni...
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Le gouvernement et le parlement
Personne ne sait plus quelle est la différence du régime parlementaire et du régime représentatif. Pourtant rien n'est plus simple. Il y a des régimes où le parlement, c'est-à-dire les partis, leurs débats, leurs combats, disposent de façon plus ou moins...
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Le suffrage populaire
Toutes les fois que nous montrons quel mal politique, économique, intellectuel, et moral a fait, fait et fera le régime électif à la France, il ne manque pas de nigauds pour répondre : - Alors, vous ne voulez plus d'électeurs ni d'élu ?; Alors, vous ne...
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La course au pouvoir
Il y avait un très grand roi qui avait reçu de ses pères un très beau royaume et qui l'avait accru. A son lit de mort, on lui demanda à qui il laisserait cet Empire. Il répondit , : - Au plus digne. Comme tous étaient les plus dignes ou voulaient l'être,...
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L'élection
La population de la France se compose d'un peu moins de quarante millions d'âmes sur lesquelles environ douze millions d'électeurs. Sept à huit millions ont l'habitude de voter. Les quatre à cinq autres millions préfèrent s'abstenir. Que sont ces derniers...
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Préface de l'édition de 1827
La Monarchie selon la Charte est divisée en deux parties, ainsi que je l'ai déjà dit dans ma préface générale : la partie théorique est maintenant indépendante de celle qui n'avait rapport qu'aux circonstances du moment. La publication de La Monarchie...
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L'intérêt général et les intérêts particuliers
« L'intérêt général est la somme des intérêts particuliers. » C'était la thèse libérale au milieu du XIXe siècle. Il a fallu comprendre combien elle est fausse. L'intérêt général comprend la somme des intérêts particuliers. Mais ceux-ci sont très loin...
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Les « grands principes »
La fausse liberté. Le libéralisme est la doctrine politique qui fait de la Liberté le principe fondamental par rapport auquel tout doit s'organiser en fait, par rapport auquel tout doit se juger en droit. Dans l'ordre politique, le libéralisme, exprimé...
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La Nation
NOS RAISONS CONTRE LA RÉPUBLIQUE La Nation L'idée de nation représente en termes abstraits une forte réalité. La nation est le plus vaste des cercles de communauté sociale qui, au temporel, soient solides et complets. Brisez-le et vous dénudez l'Homme....
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La République et la question ouvrière
Ces articles ont été publiées en quatre fois, dans L’Action française, en réaction aux événements de Draveil et Vigneux. Dans ces deux villes ouvrières de Seine-et-Oise, les ouvriers des sablières se mirent en grève en juin 1908, après qu’une première...
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LE GOUVERNEMENT INHUMAIN
Charles Maurras Une nation a besoin de se tenir et de concorder dans le temps, comme elle a besoin, dans l'espace, de lier ses parties, ses fonctions, ses bureaux. Elle en a besoin d'autant plus qu'elle doit accomplir un travail (ou une « mission ») plus...
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NI DEMAGOGIE, NI DEMOCRATIE
Non moins disciplinée, la Française ne suivit que les, grandes routes de l'Ordre : La jeune fille en qui les historiens libéraux aiment à louer la préfiguration vivante de la Nation armée; n'a pas conçu un seul instant le réveil national comme une sorte...
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RELIGION, PATRIE, ROYAUTÉ,
Naturellement, beaucoup d'Autorités respectables s'efforcent de voiler, ces convergences du faisceau religieux, patriotique et royal. En quoi on peut leur dire, sans vouloir offenser en rien, qu'elles ont bien tort. Contre toute justice, l'on s'ingénie...
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UNE JEUNE FILLE ROYALISTE
Cela était d'autant plus normal que Jeanne pourrait être appelée la première des Jeunes Filles Royalistes, ce vocable excluant, comme nous le disions alors, tous les aspects " d'ignorance ", " d'inculture ", " d'inéducation ", que, l'on sous-entend dans...
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Le gouvernement de la France
De l'aristocratie La France n'est pas faite pour vivre en démocratie. Ni la France, ni aucun pays. La démocratie est un « mensonge universel », le mot n'est pas de moi, il est de Pie IX. La démocratie est une maladie politique. On en sort ou en meurt....
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Le nationalisme
Il faut commencer par le commencement, il faut commencer par affirmer, enseigner, distribuer une doctrine positive, qui puisse intéresser ensemble les cerveaux et les coeurs. La discussion viendra ensuite. Commencez par poser l'idée de la France. Faites...
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La patrie
La patrie : fait de nature Notre patrie n'est pas née d'un contrat entre ses enfants, elle n'est pas le fruit d'un pacte consenti entre leurs volontés : voilà ce que l'esprit du XIXe siècle finissant admettait déjà. Mais voilà aussi ce qui faisait que...
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L'organisation du travail : corporation et syndicalisme
La corporation Si, au XIIIe siècle et longtemps, très longtemps après, si, à la veille de la Révolution, la corporation rendait des services, ces services n'étaient pas limités à l'avantage privé de ses membres, elle comportait des avantages publics,...
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L'ouvrier
Quand elle raisonne sur les ouvriers, la bourgeoisie pense et parle comme elle reproche aux ouvriers de vivre : elle divague sans souci du lendemain, sans prévoyance, sans égard à l'ensemble de la situation. Ne vous en tenez pas aux conversations d'hommes...
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Le paysan
Pourquoi le paysan n'est_il pas content de la place que la République lui fait dans le monde ? Pourquoi le fils du paysan français change t il de métier ? Pourquoi les campagnes françaises se dépeuplent elles 9 pourquoi faut il avoir recours à des hordes...
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Le conflit social
Le premier souci du législateur doit être de soustraire le domaine social aux passions et aux intérêts de la politique. La paix sociale ressemble à la paix des nations, elle dure par un effort qu'il faut renouveler sans cesse. 1 Il faudra poser la question...
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Les classes
Qu'il y ait des classes, que la reconnaissance de ce fait soit l'oeuvre des partis les plus avancés, voilà sans doute une victoire du sens commun sur l'uniformité et l'égalité que rêva la démocratie libérale. Il y a des classes, il faut le dire et le...